dimanche 18 novembre 2012

Le Hamas : un leadership désastreux


À l'heure où l'armée israélienne se prépare semble-t-il à entrer dans la bande de Gaza, il faut bien s'interroger sur le rôle tenu par le Hamas dans l'escalade du conflit entre israéliens et palestiniens.
Depuis 2005, il n'y a plus de présence juive dans la bande de Gaza. C'est alors que le Président Mahmoud Abbas avait déclaré « qu'à compter de ce jour, il n'y aura plus de problème lié à la sécurité, ni de chasse à l'armement, ni d'enlèvements... tout cela est étranger à notre culture. » On constate d'une façon éclairante le manque de jugement du leader palestinien.
En 2007, le Hamas expulsa Mahmoud Abbas de Gaza. Depuis 2006, il n'y a plus eu d'élections parlementaires ou présidentielles. Le Hamas détient un pouvoir qu'il a usurpé au Président de l'Autorité Palestinienne et refuse de se présenter devant des élections populaires.
Dans la Charte du Hamas, il est mentionné le meurtre de chaque Juif exigé par le Coran. Le Hamas n'a jamais reconnu l'existence de l'État d'Israël, refuse obstinément de négocier avec cet État et est responsable de plusieurs centaines d'actes de terrorisme en Israël.
Depuis 2005, ce sont plusieurs milliers de missiles que le Hamas a envoyé sur Israël. Pourtant, en 2006 les États membres de l'Organisation des Nations Unies (ONU) ont signé une condamnation claire du terrorisme « sous toute ses formes et dans toutes ses manifestations. » Déjà, en 1997, lors de la Convention internationale de New-York, L'ONU avait attesté de sa volonté de lutter contre les attentats terroristes qui visent les populations civiles.
Ainsi, tandis que l'on reproche souvent – à raison – à l'État d'Israël de ne pas respecter toutes les recommandations de l'ONU, nous devons dans le même élan condamner le Hamas pour chaque tir de missiles dont le but est de tuer des innocents israéliens.
En totale contradiction avec les lois internationales, le Hamas tire ses missiles depuis des zones d'habitations résidentielles (voir vidéo et enregistrement ci-dessous). Ceci équivaut à des crimes de guerre (Rapport de Human Rights Watch daté d'août 2009). Il fabrique ses mêmes missiles depuis les mêmes zones. Dans les deux cas, l'attitude du Hamas met directement en danger la population de Gaza.




Amnesty International a déjà déclaré que le Hamas tirent régulièrement depuis des habitations et que cela représente un danger mortel pour les personnes qui y résident. L'ONU et l'organisation Human Rights Watch ont dit la même chose dans leur rapport publié au mois d'août 2009.
L'article 48 du Protocole I de la Convention de Genève déclare qu'« il est strictement interdit de diriger des attaques à l'encontre d'une population civile. » Selon la Cour Pénale Internationale (CPI), l'attitude du Hamas équivaut à un crime de guerre (article 8(2)(b)(i)).
La situation aurait été différente si depuis 2005, le Hamas s'était occupé de l'essentiel : le bien-être de la population de Gaza. S'il avait été courageux, le Hamas aurait déposé les armes et abandonné officiellement la lutte armée. Le raison d'être du blocus tenu par Israël – au large de Gaza – aurait disparu en même temps ; cela aurait permis à tous les habitants de Gaza de vivre dans la paix et éloignés des ripostes de l'armée israélienne suite aux tirs de missiles tirés par le Hamas.
La communauté internationale doit forcer le Hamas a quitté le pouvoir et laisser les habitants de Gaza choisir le chemin de la lutte politique, plutôt qu'armée afin de défendre leur cause. Chaque victime à Gaza – en addition des civils israéliens – fait porter une lourde responsabilité au Hamas. Il serait temps que des dirigeants palestiniennes prennent réellement en considération l'intérêt de leur population.  
Plus d'informations à propos du Hamas en écoutant la vidéo ci-dessous :

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