lundi 11 février 2013

La barbarie du Hamas


(Israël se bat contre les barbares du Hamas qui font autant de mal aux Israëliens qu'aux Palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza. L'histoire ci-dessous en est malheureusement un des exemples parmi de nombreux autres.) 
Exécuté publiquement quelques minutes plus tôt comme un prétendu « espion pour Israël », son corps a été traîné dans la ville de Gaza par des hommes en moto qui affichaient triomphalement leurs pistolets en l'air. 


En remplaçant les motos par des chevaux, un témoin a fait remarquer qu'on pourrait presque croire à une scène du temps des Croisades.
Avec cinq autres personnes, le « collaborateur » fut tué pour avoir fourni soi-disant fourni des renseignements à Israël afin d'identifier des cibles d'attaque. Il a été abattu de deux balles, puis « achevé » avec par un coup de pierre.
Au milieu de la confusion vertigineuse au plus fort du conflit de huit jours entre Israël et le Hamas, nous avions entendu parler d'exécutions sommaires de « traîtres » qui avaient été pris « en flagrant délit » grâce à un « matériel high-tech de tournage». 
Au-delà de cela, rien d'autre était connu : pas leurs identités, ni la nature précise de tout élément de preuve contre eux.


Le journal The Mail peut révéler aujourd'hui que l'homme mort dont la photo apparaît dans cet article était âgé de 37 ans, père de cinq enfants et qu'il s'appelait Ribhi Badawi. Il était un prisonnier palestinien dans la bande de Gaza.
Sa famille, ses voisins ainsi que ses amis croient que l'idée selon laquelle il a espionné pour Israël est absurde. De fait, nous avons trouvé de nombreuses raisons de les croire. Par exemple : dans la mesure où Badawi était un prisonnier palestinien détenu dans les prisons du Hamas, il était sous surveillance armée pendant le conflit entre le Hamas et Israël et qu'il y aurait été impossible d'espionner pour Israël.
Il était détenu dans les prisons du Hamas depuis 2009 et accusé de terrorisme. Il est supposé avoir été un des combattants qui envisageait de lancer des attaques contre le Hamas.
La famille de Badawi affirme que pendant son incarcération, il a été torturé jusqu'à ce qu'il avoue être un traître.


« Ribhi était un Palestinien fier. Il aimait son pays avec une passion rare et il était encore plus opposé à l'occupation israélienne que le Hamas » nous a dit sa veuve Kholoud.
« Voir le corps de mon cher mari traîné dans les rues comme un animal est vraiment terrible. Les hommes qui ont fait cela étaient sauvages. »
Assise dans sa petite maison avec sa fille de trois ans Baraa (dont le nom signifie l'innocence), Kholoud révèle alors une autre ironie : son mari était recherché par un tribunal militaire israélien pour conspiration en vue de commettre des actes de terrorisme à la suite d'une mission de bombardement avorté.
La famille du défunt affirme que son exécution n'a rien à voir avec l'espionnage, mais provient de la rivalité politique et tribale entre Palestiniens. « Ses ennemis ont utilisé la guerre comme une excuse pour le tuer » dit sa veuve, qui affirme que l'homme qui a arrêté son mari avait une fois été impliqué dans une dispute avec lui.


Badawi avait dit à sa famille qu'il avait été torturé par le Hamas dans les mois qui avaient suivi son arrestation. Pendant de longs jours, avait-il dit, il avait été suspendu par les pieds et battu. « Ils ont également mis une mitrailleuse dans sa bouche et a menacé de tirer s'il ne signait pas un morceau de papier blanc, dit sa veuve. » 
« Il était un homme dur et il a résisté ; cependant, après 55 jours, il a succombé et signé. Il a ensuite été accusé d'espionnage et de terrorisme. Il a été condamné à mort et été en prison depuis ce jour. »
Badawi avait écrit un rapport de 20 pages qui détaillait les contradictions innombrables dans l'affaire contre lui. « J'ai été mis sous la torture psychologique et physique et contraint de signer des déclarations » avait-il dit.

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