Ceci est le deuxième article dans lequel je
tente de répondre à la question : « Peut-on critiquer Israël sans être
accusé d'antisémitisme? »
Dans le premier article, j'avais conclu qu'être antisioniste s'apparente à l'antisémitisme car le sionisme est (selon le Larousse) un : « mouvement dont l'objet fut la constitution, en Palestine, d'un État juif. » Partant, être antisioniste équivaut à lutter contre la constitution de cet État juif, c'est-à-dire pour sa disparition. À mon sens, ceci est inacceptable. Pour appuyer cette thèse, j'avais d'ailleurs cité Martin Luther King, selon lequel « l'antisioniste signifie de manière inhérente antisémite et il en sera toujours ainsi. »
Dans cet article, j'expose un des points communs des défendeurs de la cause palestinienne qui dépassent – selon moi – les limites de l'acceptable : la déformation du sens intrinsèque des mots afin d'en modifier leur sens et de pouvoir les utiliser comme bon leur semble contre Israël. À titre d'exemple, je cite l'utilisation de trois expressions : « apartheid », « nazi » et « camp de concentration. » En utilisant régulièrement ces trois expressions à l'encontre d'Israël, l'objectif est le même : vider de leur sens réel ces expressions afin de pouvoir accuser l'État juif des pires crimes. Dans la première partie de cet article, j'explique les raisons pour lesquelles il est mensonger de parler d'apartheid lorsqu'on fait référence à Israël.
La politique israélienne : un apartheid ?
Qu'est-ce l'apartheid ? Selon le dictionnaire, il s'agit de la « ségrégation systématique des populations de couleur, en Afrique du Sud. » Ainsi, il semble normal de rendre la situation qui existait dans ce pays – au temps de l'apartheid – si on désire appliquer ce concept à Israël. Quels étaient les point essentiels de l'apartheid ?
Le manque d'honnêteté intellectuelle de ces militants leur ôte toute crédibilité... surtout qu'ils ne défendent pas les palestiniens qui habitent dans les pays arabes voisins d'Israël et qui – la plupart du temps – ne jouissent d'aucun droit. Si les droits de l'homme – plus que la haine du juif -était bel et bien la motivation des militants de la cause palestinienne, pour quelle raisons se taisent-ils lorsque les droits des palestiniens sont bafoués ailleurs qu'en Israël ?
Dans le premier article, j'avais conclu qu'être antisioniste s'apparente à l'antisémitisme car le sionisme est (selon le Larousse) un : « mouvement dont l'objet fut la constitution, en Palestine, d'un État juif. » Partant, être antisioniste équivaut à lutter contre la constitution de cet État juif, c'est-à-dire pour sa disparition. À mon sens, ceci est inacceptable. Pour appuyer cette thèse, j'avais d'ailleurs cité Martin Luther King, selon lequel « l'antisioniste signifie de manière inhérente antisémite et il en sera toujours ainsi. »
Dans cet article, j'expose un des points communs des défendeurs de la cause palestinienne qui dépassent – selon moi – les limites de l'acceptable : la déformation du sens intrinsèque des mots afin d'en modifier leur sens et de pouvoir les utiliser comme bon leur semble contre Israël. À titre d'exemple, je cite l'utilisation de trois expressions : « apartheid », « nazi » et « camp de concentration. » En utilisant régulièrement ces trois expressions à l'encontre d'Israël, l'objectif est le même : vider de leur sens réel ces expressions afin de pouvoir accuser l'État juif des pires crimes. Dans la première partie de cet article, j'explique les raisons pour lesquelles il est mensonger de parler d'apartheid lorsqu'on fait référence à Israël.
Mohammed Barakeh
(membre de la Knesset et président du parti Hadash.)
La politique israélienne : un apartheid ?
Qu'est-ce l'apartheid ? Selon le dictionnaire, il s'agit de la « ségrégation systématique des populations de couleur, en Afrique du Sud. » Ainsi, il semble normal de rendre la situation qui existait dans ce pays – au temps de l'apartheid – si on désire appliquer ce concept à Israël. Quels étaient les point essentiels de l'apartheid ?
- Absence du droit de vote (General Pass Regulations Bill en 1905).
- Structures
gouvernementales séparées ; tandis qu'une entité gouvernementale
composée de personnes de couleur noire fut instituée, les sièges des
députés (blancs) qui représentaient encore les intérêts de personnes
noires au Parlement furent abolis (Bantu Authorities Act de 1951).
- Séparation
des blancs et des noirs sur les plages, les autobus, les hôpitaux, les
écoles, les universités... (Reservation of Separate Amenities Act de
1953).
- Interdiction de mariage entre blancs et noirs (Prohibition of Mixed Marriage Act en 1959).
- Suppression des droits civiques : les noirs n'étaient plus des citoyens d'Afrique du Sud (Black Homeland Citizenship Act de 1970).
- En Israël, chaque citoyen vote, sans qu'on tienne compte de
sa religion ou de ses origines ethniques. La situation est exactement la
même qu'en France. De fait, 20% des électeurs en Israël sont arabes et
ils peuvent voter pour qui ils veulent et bien sûr pour les partis
politiques arabes qui sont censés les représenter.
- Dès la
formation du Parlement israélien, les arabes ont possédé leurs
représentants. De plus, les arabes sont représentés à tous les échelons
de l'administration publique et jusqu'à la Cour Suprême où un des juges
est arabe.
- Aucun endroit en Israël n'est interdit aux
arabes : les transports communs, les hôpitaux, les écoles et les
universités... sont tous ouverts à tous les citoyens israéliens,
indépendamment de leurs croyances religieuses ou origines ethniques.
Dans ce cas également, la situation est la même que celle qu'on trouve
en France.
- En Israël, chaque citoyen(ne) épouse qui il-elle désire.
- Tous les arabes qui vivent en Israël possèdent la même carte d'identité que les autres citoyens et ils ont exactement les mêmes droits. Aucun poste électif leur est interdit.
Le manque d'honnêteté intellectuelle de ces militants leur ôte toute crédibilité... surtout qu'ils ne défendent pas les palestiniens qui habitent dans les pays arabes voisins d'Israël et qui – la plupart du temps – ne jouissent d'aucun droit. Si les droits de l'homme – plus que la haine du juif -était bel et bien la motivation des militants de la cause palestinienne, pour quelle raisons se taisent-ils lorsque les droits des palestiniens sont bafoués ailleurs qu'en Israël ?
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